Le Roi des Fauves -Aurélie Wellenstein-

Éditions Scrineo

284 pages

Résumé

Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d'humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu'on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leur corps et leur esprit pour les changer en monstres, en berserkirs, ces hommes-bêtes enragés destinés seulement à tuer ou être tués.

Commence alors une course contre le temps, effrénée, angoissante, où les amis d'hier devront rester forts et soudés, pour lutter contre les autres... et surtout contre la bête qui grandit en eux. Existe-t-il une issue? Existe-t-il un salut quand son pire ennemi n'est autre que soi-même?

Mon avis

Lorsque j'ai acheté ce bouquin, je pensais qu'il serait un récit comme tant d'autres, c'est à dire agréable, gentillet mais sans pour autant être assez marquant pour que je m'en souvienne si je voulais faire une hypothétique relecture. Je pensais que c'était le genre de livre dont on connait les tenants et les aboutissants de l'intrigue avant même la fin de la lecture.  Le bilan après l'avoir lu est que je me suis bien trompée. Le Roi des Fauves est génial, d'un bout à l'autre du récit. L'histoire et l'intrigue sont excellentes et très bien écrites. Les dialogues paraissent naturels et réalistes, et les personnages sont bien travaillés avec une vraie profondeur et un passé qui les rend attachants, ou du moins réels.

Les premières lignes m'ont tout de suite attirées dans l'histoire, et je n'en suis sortie qu'une fois la dernière page tournée! L'ambiance est ajustée et bien dosée, ni trop suintante de fatalisme comme tant Les Dames Blanches de Pierre Bordage (dont vous pouvez retrouver l'article ici), ni trop bâclée. L'œuvre est palpitante, mystérieuse, horriblement géniale. Elle fait réfléchir et ne laisse pas le temps aux lecteurs de se reposer sur ses lauriers en chamboulant ses acquis avec une aisance que j'ai énormément apprécié. Le Roi des Fauves est, sans hésité, l'un de mes livres favoris.

*Saphyr*